Et de deux !

Aujourd'hui, c'est décidé, je vais au bureau ! Et j'y suis arrivée ! J'ai bien bossé, trop, mais bien. J'ai terminé le compte rendu pour les soeurs de Walia. Conclusion : impossible de faire les vérifications car il me manque des plans et je ne comprends pas grand chose au listing d'éléments de construction de l'entrepreneur. J'ai proposé une rencontre pour voir ça avec lui...

Mes pense-bêtes pour tous les projets sont mi à jour. La compta du bureau est faite. Les photos sont classées par chantier. J'ai gagné quelques parties de cartes sur l'heure de midi. Et j'ai louzé pour les courses. Je n'avais vraiment pas le courage d'aller au marché faire mes courses... Au lieu de ça, j'ai eu droit à « Madame la Marquise, votre pneu est plat » de la part du Père M. de la Cathédrale. Kaïe, je l'ai fait gonfler hier matin !!! Pas possible !

Partie d'une bonne volonté, je pensais pouvoir le changer vraiment toute seule (j'ai emprunté le crique du vicaire générale). Loupé aussi, les boulons étaient tellement serrés que j'ai du faire appel à papa le gardien de la Procure...

Juste après ça, je suis allée mettre pour 5.000FCFA, soit moins de 10litres dans la voiture (ça fait une semaine que je mets par 4.000 ou 5.000FCFA). C'est ridicule, je sais, mais bon... michelké ! C'est comme ça ! Je tente le tout pour le tout et vais me renseigner juste en face de la pompe, là où mes réparateurs de pneus étaient avant que la marie ne rafle leur matos. Salutations habituelles et puis je leur demande « on fait comment ? ». Il me regarde, il regarde à droite, il regarde à gauche. « Donne-moi ton pneu, je vais le réparer ». Puis il sort son matos cachés, démonte le pneu et m'annonce que ma chambre à aire est fissurée et qu'elle va éclater si on regonfle... Bon bein... un peu dégoûté, j'accepte de mettre une nouvelle chambre à aire... et encore 3.500 francs qui partent.

Pour faire court pour la soirée : j'ai mangé au CAK, j'ai trop faim et je n'ai rien à manger à la maison sauf du Nutella. J'ai retrouvé deux amies Espagnoles au CAK. Et au lieu de sortir comme prévu en boîte (ce qui aurait été une première ici pour moi), on a bavardé construction toute la soirée ! Très constructif comme conversation (vous m'accorderez le beau jeu de mot, hein). Il y avait aussi un Mexicain à table et quand il a dit « oyé cabron », j'ai cru entendre el Mariachi loco qué me llama Sefarina !! jeje.