Les expats ne sont pas épargnés.

Il est facile de prendre les expats comme bouc émissaire. Bon c’est vrai que beaucoup d’entre eux ne sont pas vraiment à plaindre et qu’ils sont les premiers à se plaindre. Mais cela n’empêche qu’ils rencontrent des problèmes à leur niveau qui les remettent au nôtre.

Depuis presqu’un mois, je dispose donc d’une belle villa « met alles derop en deraan ». Sauf que la semaine dernière, le group électrogène alimentant toute la maison a fonctionné au ralenti et avec des coupures de quelques heures par manque de carburant. 48h plus tard, après un coup de fil, ils ont livré 500L de gasoil…

Puis avant-hier, il s’est remis qu’en marche à 23h car c’était la batterie pour le démarrage qui était déchargée. Le mécanicien est venu que tardivement, a démonté sa batterie de voiture et hop, c’était reparti ! Et maintenant, depuis ce matin, le gardien m’annonce que la batterie est morte de chez morte. J’ai tout essayé comme dans le « bon » vieux temps où ma batterie de voiture faisait des siennes : défaire les cosses de batterie, les nettoyer, bien les serrer, mettre de l’huile, bousculer et secouer la batterie comme un prunier, rien ni fait… Et le mécanicien ne risque pas de passer avant demain. Il va commander une nouvelle batterie qui arrivera je ne sais quand.

L’avantage (et c’est bien le seul) à ne pas avoir d’électricité, c’est que j’en ai profité pour rattraper mon sommeil ! Méga sieste de 11 à 17h ! J’en avais besoin… J’ai annulé tout mon planning de la journée du coup. Et heureusement pour moi, le ciel a été couvert toute la journée, il l’est encore ce soir, donc il y a une température agréable et même frisquette. Et puis comme si Dieux existait vraiment, l’électricité de la ville est apparue vers 21h ! Phénomène que j’aurai vécu 2 fois en un mois dans ce quartier !